En 2008, souvenez-vous, c’était la Bérézina. Or, depuis la crise des subprime suivie de la crise de l’euro, l’immobilier n’a fait que continuer à monter, et cette montée s’est encore renforcée dans le cadre du Covid.

Or, à Paris, on a commencé à observer un ralentissement de la hausse des prix, voire même à certains endroits, une baisse.

Vu que toutes les autres bulles (tech qui ne produisent pas, cryptos…) sont en train d’exploser, nombreux sont ceux qui se demandent si « la bulle de l’immobilier » ne sera pas la suivante.

Ceux qui s’interrogent sont d’autant plus nombreux qu’il est évident que les taux d’intérêt bas ont soutenu la hausse, alors qu’il est tout aussi évident que les taux remontent (vite et fort), voire aussi que les conditions de crédit se resserrent.

Pas sûr pourtant qu’il y ait une véritable bulle:

  • Le niveau d’emploi est extrêmement élevé et l’offre semble même nettement supérieure à la demande pour quantité d’emplois qualifiés.
  • Le niveau d’épargne des ménages n’a rien à voir avec celui de 2008
  • En France et en Belgique, la démographie, les divorces (et les décisions judiciaires qui vont avec en exigeant une chambre par enfant de chaque côté),… poussent la demande, tandis qu’au Grand-Duché, où les prix sont nettement plus discutables, une demande qualitative reste extrêmement forte

En réalité, si bulle il y a, un peu comme en 2008 où elle était plus importante aux USA qu’ailleurs, elle risque bien d’être très différente d’un pays à l’autre…

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