On vous résume le début : Madame Merkel veut accueillir énormément de migrants. On a bien dit « migrants », c’est-à-dire « immigrants », on n’a pas parlé ici de réfugiés.
Il faut savoir qu’à l’heure actuelle, l’essentiel des soldes positifs résultants de flux migratoires concerne en Europe des immigrations dites « de regroupement », c’est-à-dire des immigrations qui sont le fait de gens qui ne viennent pas forcément avec des compétences et pas forcément pour travailler, mais bien pour s’établir durablement, alors qu’on sait à la base qu’ils éprouveront, au mieux, des difficultés à trouver leur place.
Quoiqu’il en soit, en Allemagne, lorsque Madame la chancelière avait décidé que l’Allemagne accueillerait massivement des migrants, rien (du tout) n’était prévu pour donner suite à cette décision.
S’en était suivi, dans la presse locale, un tollé général au pays qui aime que tout soit organisé.
S’en étaient suivis aussi une montée du parti « Alternative Für Deutschland », volontiers qualifié de parti « d’extrème droite » par les médias classiques : quoiqu’on en pense, la montée de ce parti et le lien direct avec les thématiques d’immigration qu’il aborde volontiers était assez évidentes.
Voilà pour le rappel des faits des dix-huit derniers mois environ. La suite nous concerne tous, au premier chef et elle est très, très économique.
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