En France, la réserve héréditaire est menacée par un projet de Loi. Il s’agirait de réduire la part réservataire en augmentant la possibilité de rogner sur cette part pour favoriser les dons aux fondations.

La génération de Monsieur Kohn-Bendit me laisse pantois. Vous savez : il s’agit de cette icône de toute une génération, cet homme qui rouspète tout le temps sur tout, qui n’a jamais déposé le moindre projet de Loi et est au premier rang de ces députés européens surpayés et non taxés qui critiquent les « paradis fiscaux », c’est-à-dire ces états bien gérés qui encouragent les entrepreneurs.

La génération de Monsieur Kohn-Bendit, donc, au pouvoir depuis un bon moment et sur-représentée au Parlement, était celle qui, en 1968 voulait tout et tout de suite. C’est elle aussi qui, au travers de sa « révolution des mœurs » a probablement fortement contribué à la dégradation desdites mœurs.

Ceci est discutable, je vous le confesse. Ce qui l’est moins, c’est que comme elle est partie, elle risque bien d’être considérée, au moins au niveau patrimonial, comme étant la dernière qui a bénéficié de la réserve et des transferts générationnels tout en étant la première à s’exonérer de l’obligation de transmettre un minimum à ses enfants. Et ça, c’est parti pour être indiscutable.

Pas certain que la mesure va amener une réconciliation des générations. Pas certain que ce soit une bonne idée non plus d’aller fragiliser encore un peu les solidarités familiales vu l’état des finances des Etats et de la part de gens qui sont partis pour se retrouver plus fortement dépendants que leurs aînés.