En Belgique, par exemple, un million de personnes sont au chômage technique (elles percevront au maximum 70% de leur salaire, et auront à s’acquitter d’un supplément d’impôt sur cette somme, l’an prochain), soit plus de 30% des personnes qui travaillent dans le secteur privé.

A titre de comparaison, si l’on s’en tient aux déclarations de Monsieur Bruno Lemaire, en France (pays six fois plus peuplé que la Belgique), « 730 000 Français sont déjà concernés par le chômage partiel » soit un coût de 2,2 Milliards d’Euros pour l’Etat (qui prend en charge 70% de la perte de salaire) sur les 8,5 Milliards d’Euros provisionnés… 2,2 Milliards flingués en trois semaines, sur 8,5 milliards budgétisés.

730.000 personnes en chômage partiel, en France. Près d’un million de demandes pour un chômage technique (qui peut donc être total, en Belgique).

Ceci dit, en Belgique, il y a 270 milliards d’euros sur les comptes épargnes, et en France à peine 600 milliards, pour toujours six fois plus d’habitants.

Quoiqu’il en soit, vous voici aussi avec une idée des provisions budgétisées, et des coûts réels de trois semaines de mise à l’arrêt d’une proportion énorme de salariés (ceux sur la dépense mensuelle de qui tout repose).

Difficile à apprécier ? Certes ! Je vous promets que la suite est beaucoup plus facile à comprendre.

Les restaurants, les hôtels et les cafés, qui sont fermés, accusent une perte sèche.

Un nombre important d’entreprises vont subir une baisse de 15% à 50% de leur chiffre d’affaires, cette année.

Tous ces gens, et toutes ces sociétés vont éprouver des difficultés à rembourser leurs emprunts hypothécaires.

Les banques vont donc, quoiqu’elles fassent, finir par enregistrer des défauts.

Ces défauts seront encore plus importants pour les personnes qui ont basé leur modèle économique sur « Air BNB ».

Cela signifie que seront particulièrement touchées des villes où les investissements dans ce type de biens et de modèle économique ont été significatifs (Bruxelles, ville d’expatriés par excellence… en temps normal ; Paris, ville touristique par excellence, … en temps normal).

Les banques accusant des défauts, elles vont resserrer les cordons de la bourse du crédit.

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